Près de 33 % des habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté et 35 % des enfants souffrent d’un retard de croissance. Moins d’un tiers des femmes enceintes s’inscrivent à un programme de soins prénataux et seulement 35 % commencent à allaiter dans l’heure qui suit la naissance. La pandémie de COVID-19 et la crise des réfugiés rohingyas ont exacerbé ces conditions, qui touchent particulièrement les femmes, les filles et les enfants.

Le projet VAMN (Vers une approche multisectorielle de la nutrition) aide le gouvernement du Bangladesh à améliorer la santé et le bien-être des habitants de Cox’s Bazar. Le projet vise notamment à :

• Améliorer les connaissances et les compétences des professionnels de la santé pour qu’ils puissent fournir des services nutritionnels essentiels et expliquer à la population l’importance de ces services et comment y avoir accès. Il mettra l’accent sur les services destinés aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants de moins de cinq ans et aux adolescentes.
• Apporter un soutien à huit ministères prioritaires à Cox’s Bazar pour accroître la capacité des unités qui supervisent la santé et la planification familiale, l’agriculture, la pêche, l’élevage, l’enseignement secondaire, la condition féminine, l’ingénierie de la santé publique et l’alimentation. Ces unités pourront ainsi mettre en œuvre un ensemble de mesures nutritionnelles multisectorielles de base qui tient compte de la dimension de genre. Ce soutien servira aussi à améliorer la capacité des comités de coordination nutritionnelle des districts et des upazilas afin qu’ils puissent planifier, budgétiser, mettre en œuvre et suivre des plans d’action nutritionnels annuels multisectoriels tenant compte de la dimension de genre.
• Améliorer la portée et la qualité de deux grands programmes de protection sociale mis en œuvre par le gouvernement du Bangladesh : La prestation aux femmes vulnérables (anciennement Développement des groupes vulnérables) et le programme de subside alimentaire. Le projet fournira également une assistance technique au gouvernement et aux ONG partenaires responsables de la mise en œuvre de ces programmes afin d’établir des liens avec les services essentiels de soutien à la nutrition et à la violence sexiste.

Le projet intègre également des aspects d’égalité de genre et de durabilité environnementale. Il vise ainsi à s’attaquer aux normes et aux barrières socioculturelles discriminatoires liées au genre et à minimiser son impact environnemental tout en améliorant la portée.