À l’échelle mondiale, la carence en fer est fréquemment responsable de l’anémie pendant la grossesse et une cause majeure de la mortalité et de morbidité périnatale et maternelle.
La malnutrition avant et pendant la grossesse peut entrainer un faible poids à la naissance, un retard de croissance et un risque accru de décès pour la mère et le nouveau-né.
Le faible poids à la naissance représente la principale cause de mortalité infantile au cours de la première semaine de vie. Ceux qui y survivent souffrent souvent d’une série de problèmes de santé.
Le Nigéria affiche un taux élevé d’anémie chez les femmes en âge de procréer et chez les adolescentes (57,8 %). Un système de santé fragile limite l’accès aux produits de santé et aux médicaments essentiels, dont les suppléments de fer et d’acide folique, une intervention fondée sur des données probantes et qui a fait ses preuves pour prévenir, contrôler et réduire l’anémie.
Ce projet donne l’occasion d’intégrer la nutrition directement dans les programmes de santé sexuelle et reproductive (SSR). À elle seule, l’anémie touche plus de 600 millions de femmes âgées de 15 à 49 ans dans le monde, soit la même population qui profiterait d’un meilleur accès aux services de SSR.
Les programmes existants du FNUAP au Nigéria :
- N’offrent pas d’interventions en nutrition
- Limitent l’éducation nutritionnelle et les séances de démonstration aux cliniques d’immunisation
- Négligent la nutrition en ce qui concerne les modules de formation professionnelle continue des sages-femmes et des infirmières, ainsi que l’Initiative pour les adolescentes