1.3M

de bénéficiaires directs touchés

4.5$

pour la prestation de services, par personne et par an

4

pays d’Afrique et d’Asie

Les besoins

La COVID-19, les conflits, les changements climatiques et les chocs économiques entre autres ont menacé d’effacer des années de progrès durement acquis en matière de développement.

À l’approche de 2030, l’objectif Faim « zéro » des objectifs de développement durable semble hors de portée. Les défis sans précédent posés par la pandémie de COVID-19, associés aux catastrophes climatiques et à l’impact des conflits en cours, notamment la guerre en Ukraine, ont aggravé la crise mondiale de malnutrition et mis en péril des années de progrès durement acquis en matière de développement. L’insécurité alimentaire accrue dans les pays ciblés expose la vulnérabilité des femmes et des adolescentes à diverses formes de violence sexuelle et sexiste, ainsi qu’aux grossesses précoces et non désirées. Ces facteurs contribuent à l’abandon scolaire d’un nombre important d’adolescentes, ce qui les empêche de réaliser leur potentiel et d’améliorer leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, et celle de leurs familles et de leurs communautés.

L’analyse situationnelle effectuée dans le cadre de ce projet a révélé que ces crises interdépendantes risquent d’élever les niveaux d’insécurité alimentaire aiguë, modérée et sévère de millions de personnes dans les quatre pays. Au Kenya, environ 942 000 enfants âgés de 6 à 59 mois souffrent de malnutrition aiguë, alors que 134 000 femmes enceintes ou allaitantes ont besoin d’un traitement urgent contre la malnutrition aiguë. En Somalie, on estimait qu’en mai 2022, 1,5 million d’enfants de moins de cinq ans, soit 45 % de la population totale d’enfants, souffraient de malnutrition aiguë, et 386 400 d’entre eux pourraient approcher la malnutrition sévère. De plus, l’anémie constitue un problème de santé publique majeur dans tous les pays ciblés, avec des taux de prévalence, chez les enfants de moins de cinq ans, de 43,1 % au Bangladesh, de 42,8 % au Kenya, de 51,8 % en Somalie et de 56,1 % en Tanzanie.

Notre solution

Collaborer pour déployer des interventions intégrées et multisectorielles visant la malnutrition, les inégalités de genre et le manque d'accès aux services et droits en santé sexuelle et reproductive.

Fer

Fer

Folate/Acide folique

Folate/Acide folique

Nous travaillerons avec nos partenaires Vision mondiale Canada, HarvestPlus, l’Association canadienne pour la santé mondiale et l’Université McGill pour récupérer les gains nutritionnels perdus au cours des dernières années. Nous mettrons tout particulièrement l’accent sur la dimension de genre grâce à des interventions fondées sur des données probantes et transformatrices. Cette approche nous permettra de contribuer à l’élimination des obstacles qui empêchent les femmes et les filles d’avoir accès à une bonne nutrition, ainsi qu’aux droits en matière de santé sexuelle et reproductive (DSSR).

Dirigé par Vision mondiale Canada, ce projet vise à :

  • Veiller à ce que les femmes et les adolescentes bénéficient d’un accès équitable à la nutrition, à la santé, à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène, ainsi qu’aux pratiques en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR).
  • Améliorer la disponibilité et la qualité des services de nutrition, de santé et de SSR équitables et adaptés aux besoins des femmes et des hommes.
  • Renforcer l’efficacité des acteurs locaux pour que les femmes et les filles puissent bénéficier de leurs droits en matière de nutrition et de santé sexuelle et reproductive.

Nutrition International appuiera l’élaboration de plans nationaux multisectoriels chiffrés pour la prévention et le traitement de l’anémie. Les plans du Kenya, de la Tanzanie et du Bangladesh comprendront également la distribution de suppléments hebdomadaires de fer et d’acide folique (FAF) aux adolescentes dans les écoles. De plus, nous concevrons un programme complet de nutrition et de santé adapté au genre pour les adolescents et les adolescentes. Des enseignants et des leaders étudiants faciliteront l’accès aux services de nutrition et de santé, y compris les programmes de FAF dans les écoles. Afin d’étayer ce programme, nous effectuerons des analyses comparatives entre les sexes pour recueillir des données et identifier les connaissances, les attitudes, les pratiques, les lacunes, les défis et les pistes de solution pour améliorer la nutrition des adolescents et réduire l’anémie.

L’impact

Améliorer la santé et l’état nutritionnel des femmes, des adolescentes et des enfants dans les pays ciblés.

Ce projet vise à mettre fin à la malnutrition et à améliorer le bien-être des femmes, des filles et des enfants de moins de cinq ans, ainsi qu’à promouvoir l’égalité des sexes et à soutenir l’autonomisation des femmes et des filles au Bangladesh, au Kenya, en Somalie et en Tanzanie. Il contribuera également à augmenter le financement direct pour la nutrition et à mettre l’accent sur les actions qui tiennent compte de l’égalité des sexes pour accélérer les efforts. Le projet apportera ainsi une contribution importante à l’avancement de la santé mondiale et à la réduction de la pauvreté chez les femmes, les adolescentes, les enfants et les autres membres des ménages dans les pays ciblés qui sont touchés par diverses formes d’inégalités et par un manque de participation à la prise de décision.

1.3M

de bénéficiaires directs touchés

4.5$

pour la prestation de services, par personne et par an

4

pays d’Afrique et d’Asie