L’enrichissement des aliments constitue une solution éprouvée, durable, rentable et à impact élevé pour remédier aux carences en micronutriments.
La majorité de la population consomme des aliments de base tout au long de l’année, comme la farine de blé, la farine de maïs, le riz, l’huile, les légumineuses et le sel. Ces aliments peuvent être enrichis en micronutriments, notamment en fer, en acide folique, en vitamine A, en iode et autres, sans pour autant altérer le goût, la texture ou la couleur. Comme le coût de l’enrichissement est négligeable pour le consommateur, cette solution globale atteint pratiquement toute la population.
L’enrichissement obligatoire d’aliments de base en acide folique améliore le taux de folate chez les femmes, ce qui diminue considérablement le risque de donner naissance à des bébés atteints d’anomalies du tube neural. L’absence de planification d’environ 40 % des grossesses dans le monde jumelée au fait que la plupart des femmes n’amorcent la prise de suppléments que bien après la conception rend l’enrichissement des aliments essentiel pour assurer une bonne nutrition avant la conception, tant pour la mère que pour l’enfant.
Selon les normes d’enrichissement en vigueur dans chaque pays, Nutrition International encourage l’enrichissement d’aliments de base et de condiment, dont :
- L’enrichissement de la farine de blé, la farine de maïs et le riz en fer, en acide folique, en zinc, en vitamine B12 et autres
- L’iodation universelle du sel et le sel doublement enrichi en iode et en fer
- L’enrichissement d’huiles comestibles en vitamine A et D
- L’enrichissement des légumineuses en fer