À l’heure actuelle, les donateurs et les gouvernements de pays à revenu faible et intermédiaire dépensent 3,9 milliards de dollars par an pour des interventions spécifiques en matière de nutrition. La Banque mondiale estime que, pour atteindre les cibles fixées en matière de retard de croissance, d’anémie chez les femmes, d’allaitement maternel exclusif et d’émaciation, il faudra un montant supplémentaire de 7 milliards de dollars par an au cours des dix prochaines années.
La qualité des politiques et des programmes de nutrition peut parfois être inférieure en raison des lacunes dans les données disponibles. Ces lacunes peuvent provenir des systèmes d’information nutritionnelle, des programmes, de la compréhension de ce qui fonctionne mieux selon les endroits et de la diffusion des connaissances.
De nombreux pays en développement se sont engagés à mettre la nutrition à l’échelle. Cependant, le manque de capacités techniques pour concevoir, mettre en œuvre et assurer le suivi du progrès des plans et des programmes nutritionnels multisectoriels sensibles au genre rend souvent cette vision très difficile à réaliser.