Notre démarche repose fondamentalement sur l’égalité des sexes qui vise à trouver une solution au fardeau disproportionné de la malnutrition que les femmes et les filles portent, ce qui a un effet sur leur santé et leur bien-être.

Une meilleure nutrition, en particulier pour les femmes et les filles, est un élément essentiel dans la lutte pour l’égalité des sexes et la réalisation des objectifs de développement durable.

L’anémie survient fréquemment lors de carences en fer attribuables à

• Des besoins physiologiques accrus pendant la grossesse (où les besoins en fer ont presque triplé)
• Des besoins physiologiques accrus pendant les menstruations (où les besoins en fer sont 1,5 fois supérieurs à ceux des hommes)
• Le manque d’accès aux aliments riches en fer, souvent en raison d’un mauvais statut socioéconomique et/ou de la distribution des aliments dans les ménages

Dans l’ensemble, ce sont les groupes les plus vulnérables, les plus pauvres et les moins éduqués qui souffrent de manière disproportionnée d’anémie ferriprive. Ces groupes sont souvent surreprésentés par les femmes et les filles.

La fatigue constitue l’une des conséquences de la carence en fer et de l’anémie. Les femmes et les hommes qui souffrent d’une carence en fer constatent une diminution de leur capacité et leur rendement physique au travail.

La prévention et le contrôle de la carence en fer et de l’anémie favorisent la santé et la nutrition des femmes. Ainsi protégées, les femmes améliorent possiblement leur taux d’énergie et leur potentiel de prendre part à des occasions économiques, d’améliorer leur qualité de vie, d’accroître leur capacité à prendre soin d’elles-mêmes et potentiellement de leur santé mentale.

Au fur et à mesure que les femmes de pays à revenu faible et intermédiaire accèdent à un emploi officiel, les lieux de travail peuvent devenir une plateforme pour les interventions et les services en matière de nutrition. Ils présentent une occasion de s’attaquer à de nombreuses inégalités auxquelles elles sont confrontées :

• Bon nombre de femmes sans enfants n’utilisent pas le système de santé régulièrement, en particulier pour des services de prévention
• Pour les femmes enceintes, le travail peut constituer un obstacle à l’accès aux soins prénataux et aux services de nutrition
• Le lieu de travail peut également décourager de bonnes pratiques d’allaitement maternel

Lorsque les femmes suivent une formation de travailleuses de santé communautaire, et que les mères et les décideurs des communautés s’investissent à surmonter les barrières nutritionnelles existantes, les femmes et leurs communautés en profitent.