Sensibles au genre, nos programmes éducatifs sur la santé et la nutrition sont dispensés dans les programmes scolaires, auprès des groupes de jeunes ainsi que sur des plateformes communautaires et numériques. Ils invitent les adolescents à comprendre leur croissance, leur développement et les bienfaits éventuels d’une meilleure nutrition. Avec le soutien de Nutrition International, plus de 2,9 millions d’adolescentes ont reçu le régime complet de suppléments hebdomadaires de FAF en 2022. Il s’agit d’un chiffre près de trois fois supérieur à celui de 2021, ce qui témoigne une augmentation importante du retour en classe alors que les pays se remettent toujours des fermetures que la COVID‑19 a entrainées.
En tant que partenaire principal de l’Union africaine pendant son Année de la nutrition, nous avons apporté un soutien technique et financier à la Communauté sanitaire de l’Afrique de l’Est, centrale et du Sud (ECSA-HC). Ce soutien a servi à l’élaboration d’une stratégie de communication et de plaidoyer en faveur des adolescents et de la nutrition pour réduire l’anémie, accroître les programmes et améliorer la nutrition des adolescents dans les États membres. Nous avons de plus lancé la campagne de plaidoyer « Avec une bonne nutrition, l’avenir lui appartient » qui invite les États membres de l’Union africaine à donner la priorité à la nutrition des adolescentes et à tenir compte de leur perspective.
Nous avons collaboré avec des partenaires mondiaux, régionaux et nationaux pour souligner les lacunes dans les données pour les décideurs, données qu’ils utilisent pour mieux comprendre les besoins actuels des adolescentes en matière de santé et de nutrition. Notre effort pour façonner la mise en marché et la disponibilité des suppléments hebdomadaires de FAF a mené à la présentation d’une demande auprès du Comité d’experts de l’OMS sur la sélection et l’utilisation de médicaments essentiels afin qu’il examine une formule de 60 mg de fer élémentaire et 2,8 mg d’acide folique lors de sa 24e réunion en avril 2023.
Nos programmes continueront d’utiliser la nutrition comme porte d’entrée pour aborder les questions d’égalité des sexes – notamment les mariages précoces, la grossesse chez les adolescentes, les obstacles à la santé menstruelle et les normes sociales néfastes – des questions qui restreignent la scolarisation des adolescentes et leur pleine participation à la vie communautaire.